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Le Clair de lune

17 mars 2005

Parce que c'est LUI

Un regard, un sourire, une caresse sur mon visage en larmes, ma main dans la sienne et toute ma vie a basculé en quelques minutes. Il m'a emportée dans un incroyable tourbillon de sentiments, d'émotions, de jouissance que jamais, même dans mes réves les plus fous, je n'aurais pu imaginer. Je me sens complètement abandonnée à lui, comme s'il m'avait envoûtée, comme s'il était entré dans chaque particule de mon être, dans chacune de mes veines, au plus profond de mon esprit. J'aime cette sensation d'appartenance, être à sa merci, dépendre de ses moindres désirs, de ses fantasmes. Je me sens comme une esclave libre, il ne me force à rien, il ne m'impose rien, je suis totalement consciente et consentante de tous mes actes, c'est là toute la magie de cette relation. Il a réveillé mon instinct animal, j'ai toujours su qu'il était en moi, personne ne l'a jamais décelé et surtout je n'ai jamais voulu le dévoiler à aucun autre homme. Avant lui, jamais je ne me suis donnée, abandonnée sans limites, laissée envahir par ce raz de marée que procure la jouissance extrême. Ses mots... Ses mots, sa bouche collée sur mon oreille, son souffle chaud, m'emportent dans des univers fantasmagoriques, me transportent vers des sphères inconnues, des mondes indécents. Il fait monter en moi un désir indéfinissable dont je ne soupçonnait même pas l'existence. Mon corps tout entier l'appelle, le désire, je le veux en moi, au plus profond de moi. Je suis comme en transe, dans un état d'excitation suprême, j'ai besoin qu'il me parle encore, me touche, me carresse, me prenne fort, trés fort à la limite de la violence. Mais cette violence à la fois bestiale et amoureuse qui ne fait pas mal, qui emmène jusque la jouissance extrème, jusqu'aux portes de la folie. Je ne sais plus qui je suis, où je suis, je quitte mon corps pendant quelques minutes, je suis comme en apesanteur. Et je pleure...
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15 mars 2005

Premiers emois sur le blog

Poussée par un desir encore virginal, je ne savais pas quoi lui dire... Il n'était que l'incarnation fébrile de mes rêves les plus matures. Dans mon lit, emportéee par mes songes de jeune fille, je ne voyais que son regard gourmand et épanoui me dévisager, explorer les recoins les plus perdus de ma mémoire; Il franchissait avec légèreté des frontières que j'ignorais. Il courait dans mes veines, le souffle court et se perdait sur les autoroutes qui menaient à mon coeur. C'était un bolide rugissant, une ombre fugitive que l'on croise dans la nuit et qui réveille nos sens apaisés. Lorsque sa main chaude se posait sur mon visage, il prenait des accents baroques, ennivré d'un plaisir archaique presque animal. Sa bouche dessinait sur la mienne des arabesques qui me semblaient jusque là inconnues, mystérieuses. Je pensais qu'il était un sculpteur, un peintre qui du bout des doigts jauge sa Venus... Assis sur son tabouret, il passait de longues heures à scruter les moindres détails de mon corps, sans me parler, dans un silence monacal, divin, excitant. Je me sentais envahie d'un profond désir, je pouvais imaginer ses mains d'artiste glissant le long de mon dos et venant mourir sur mes cuisses. Ce n'était qu'un songe, ce délice qui nous surprend au petit matin lorsque les premières lueurs du jour percent à travers la fenêtre pour nous rappeler à nos vies citadines. Je pensais à toutes ces choses, à cette nuit, je pensais encore à hier. Hier et nous étions déjà demain....

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Le Clair de lune
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